A propos

"Bien plus qu’une nouvelle approche du jardinage, c’est une philosophie de vie où animaux, insectes, êtres humains, plantes et micro-organismes vivent en harmonie dans un écosystème stable et auto-suffisant."

LA PERMACULTURE

Le mot « PERMACULTURE » apparaît pour la première fois en 1978 suite à la publication du livre « PERMACULTURE ONE » de Bill Molisson &David Holmgren, deux écologistes australiens.

Dans les années 70, Bill Mollison et David Holmgren, ont eu des idées novatrices pour créer des systèmes agricoles stables, en réponse au développement rapide des techniques agricoles destructrices de l’après-guerre qui empoisonnaient les terres et les rivières, réduisaient la biodiversité et appauvrissaient la fertilité des sols. Ils ont été fortement inspirés par la pratique de l’agriculture naturelle telle que développée au Japon par Masanobu Fukuoka et c’est cette vision systémique orientale qui, en épousant l’approche cartésienne plus occidentale, a donné naissance à une méthode globale de « design » dénommée « permaculture ».

Bill Mollison et David Holmgren en ont exposé les principes et la philosophie sous-jacente dans leur livre Permaculture One, en 1978. Suite à cela, les deux auteurs ont précisé le concept au fil de leurs expériences de pratique, d’enseignement et de publications. À partir du début des années 1980, le concept évolue, et d’un système de design de systèmes agricoles, il passe à un processus de design beaucoup plus général de création de sociétés humaines durables. La permaculture est désormais reconnue mondialement, grâce à de nombreux projets concrets, que ce soit dans les pays occidentaux (notamment anglo-saxons) ou dans les pays du sud.

Elle repose sur 3 piliers

L'AGRO RESILIENCE

VA PLUS LOIN…

La résilience d’un agrosystème est sa capacité à s’adapter aux perturbations ou à revenir à un régime de routine face à un milieu changeant. Les perturbations de nature et d’intensité variables sont de deux types :

  • Les aléas qui ont un impact immédiat (de l’ordre du jour) pouvant se prolonger sur des mois voire des années.
  • Les changements qui relèvent de tendances et dont l’impact est plus progressif sur des échelles de temps plus longue de l’ordre de la décennie.

Trois capacités des systèmes agricoles sont à développer pour améliorer leur résilience face aux aléas et changements :

  • La capacité tampon : le système est capable de tolérer des perturbations sans s’éloigner de son régime de routine. Par exemple, un élevage laitier subissant une sécheresse peut tolérer cet aléa si ses stocks de fourrages sont suffisants.
  • La capacité d’adaptation : le système est capable de mettre en place des adaptations techniques, organisationnelles ou commerciales pour faire face aux aléas et revenir rapidement à un régime de routine. Par exemple, pour faire face à une répétition de sécheresses, une diversification des assolements permettrait de distribuer les risques climatiques sur différentes cultures et d’augmenter ainsi la stabilité de la production.
  • La capacité de transformation: le système est capable de se transformer en profondeur pour perdurer. Par exemple, face à une chute drastique du prix du lait, un élevage laitier intensif peut évoluer vers un système économe et autonome pouvant impliquer un changement de race du troupeau, mettre en place un nouvel atelier de production, modifier son mode de commercialisation, etc.

L’agroécologie, en incitant l’agrobiodiversité, en améliorant la santé des sols, et en favorisant l’autonomie des systèmes agricoles peut améliorer leur résilience à une diversité d’aléas et de changements.

Sources:

Léa de Oliveira, Myriam Coroller, Augustine Perrin, Guillaume Martin. 2019. Résilience des systèmes agricoles : Définition. Dictionnaire d’Agroecologiehttps://dicoagroecologie.fr/encyclopedie/resilience-des-systemes-agricoles/

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PERMA Jéjé

Perma Jéjé, la passion permaculture

“j’ai eu la chance dès mon plus jeune âge d’être au contact de la terre et du monde animal. Petit fils d’agriculteur, mes grands parents ont su me transmettre l’amour de leur travail pendant toute mon adolescence. A mes 18 ans, j’ai pratiqué beaucoup de métiers manuels qui m’ont permis d’acquérir une certaine expérience dans le monde du travail. En 2001, à la surprise générale, je m’engouffre dans le secteur de la grande distribution, 14 années dans un rythme effréné de travail intense !

En 2014, une remise en question totale de ma vie m’a fait prendre conscience qu’il était temps de tout arrêter pour enfin revenir à l’essentiel…Etant passionné de nature et de jardinage, la permaculture m’a semblé une évidence, elle rentrera dans ma vie et n’en sortira plus. »